Pour la deuxième fois consécutive, les autorités administratives de Dakar ont interdit une manifestation pacifique prévue par la diaspora togolaise au Sénégal. La décision, notifiée à peine une heure avant le début prévu du rassemblement, a surpris les organisateurs alors que les participants commençaient déjà à se mobiliser.
Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP), par la voix de son Secrétariat Exécutif National, dénonce ce qu’il considère comme un « sabotage politique ». L’organisation estime que cette interdiction, annoncée in extremis, s’inscrit dans une volonté délibérée d’étouffer la solidarité envers le peuple togolais, actuellement confronté à une répression violente dans son pays.
« Pendant que le régime de Faure Gnassingbé massacre à Lomé, à Dakar, le préfet empêche qu’on le dénonce », déplore FRAPP dans un communiqué. Pour le mouvement, cette décision ne relève ni de la neutralité, ni de la simple précaution administrative : elle serait le signe d’une « complicité assumée avec la répression ».
FRAPP accuse par ailleurs l’administration dakaroise de se faire le relais local d’un « ordre autoritaire que les peuples africains combattent », s’opposant à toute forme de mobilisation populaire panafricaine. Le mouvement promet néanmoins de poursuivre ses actions : « Ce bâillon, nous le déchirerons. La solidarité entre les peuples africains ne se négocie pas. »
La manifestation interdite visait à dénoncer la situation sociopolitique au Togo, marquée ces dernières semaines par des violences et une contestation croissante contre le pouvoir en place.
Togo debout. Dakar debout. Afrique debout, conclut le communiqué.
Emedia
Pour la deuxième fois consécutive, les autorités administratives de Dakar ont interdit une manifestation pacifique prévue par la diaspora togolaise au Sénégal. La décision, notifiée à peine une heure avant le début prévu du rassemblement, a surpris les organisateurs alors que les participants commençaient déjà à se mobiliser.
Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP), par la voix de son Secrétariat Exécutif National, dénonce ce qu’il considère comme un « sabotage politique ». L’organisation estime que cette interdiction, annoncée in extremis, s’inscrit dans une volonté délibérée d’étouffer la solidarité envers le peuple togolais, actuellement confronté à une répression violente dans son pays.
« Pendant que le régime de Faure Gnassingbé massacre à Lomé, à Dakar, le préfet empêche qu’on le dénonce », déplore FRAPP dans un communiqué. Pour le mouvement, cette décision ne relève ni de la neutralité, ni de la simple précaution administrative : elle serait le signe d’une « complicité assumée avec la répression ».
FRAPP accuse par ailleurs l’administration dakaroise de se faire le relais local d’un « ordre autoritaire que les peuples africains combattent », s’opposant à toute forme de mobilisation populaire panafricaine. Le mouvement promet néanmoins de poursuivre ses actions : « Ce bâillon, nous le déchirerons. La solidarité entre les peuples africains ne se négocie pas. »
La manifestation interdite visait à dénoncer la situation sociopolitique au Togo, marquée ces dernières semaines par des violences et une contestation croissante contre le pouvoir en place.
Togo debout. Dakar debout. Afrique debout, conclut le communiqué.
Emedia