Dans une vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux, Asoura Fall s’en est vigoureusement pris à Fadilou Keita, directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Il l’accuse d’avoir tourné le dos aux jeunes et aux populations vulnérables. Très remonté, il lui reproche d’avoir ignoré ceux qui se sont battus pour le projet politique qu’il incarne, préférant, selon lui, s’aligner avec les plus riches, particulièrement Thione Niang.
Cette sortie musclée n’a pas été du goût de certains, dont Modou Dieng. Cet entrepreneur a réagi à cet effet pour recadrer M. Azoura Fall, prenant ainsi la défense de Fadilou Keita. « C’est le seul Directeur général qui a créé un projet pour les Petites et moyennes entreprises, à travers le projet 100 PME, au profit des jeunes entrepreneurs », a rappelé M. Dieng. Pour lui, ce qui les intéressent c’est le fait que Fadilou Keita se soucient du développement du Sénégal et non les « considérations de basses étages ».
« Azoura s’en est aussi pris à Thione Niang. Ce qu’Azoura a dit sur lui aussi est à dénoncer. Parce que ça a heurté tout chef d’entreprise. Parce que si on se fie aux propos d’Azoura, toute personne qui n’est pas de Pastef, on ne doit s’approcher d’elle. Je ne connais pas personnellement Thione Niang, mais c’est un jeune entrepreneur qui a beaucoup fait pour son pays. Il a eu à représenter le Sénégal à travers le monde. C’est une référence pour le Sénégal. On doit lui rendre hommage et non jeter l’opprobre sur lui. Et s’il n’avait pas parlé de Thione Niang, je n’allais jamais faire cette sortie. Et à partir d’aujourd’hui, je me porte défenseur de tout chef d’entreprise victime d’attaque de la part de personnes qui ne représentent absolument rien du tout dans le pays », prévient Modou Dieng.
De plus, il précise que Thione Niang est à la charge de la formation de près de 32 pays africains en leadership. Sans compter sa relation avec l’ancien président américain, Barack Obama qui lui voue un respect considérable. « Donc, manquer de respect à cet homme, c’est vraiment méconnaitre la personne », conclut-il.
Emedia