À la tribune des Nations Unies, ce mardi 23 septembre à New York, Donald Trump a vivement réagi à la reconnaissance récente de l’État de Palestine par plusieurs puissances occidentales, dont la France, le Royaume-Uni et le Canada. L’ancien président américain a qualifié cette décision de « récompense pour les terroristes du Hamas », en référence aux attaques du 7 octobre dernier.
« Nous ne pouvons pas oublier le 7 octobre », a-t-il martelé, soulignant que le Hamas aurait, selon lui, rejeté à plusieurs reprises des propositions de cessez-le-feu. Dans ce contexte, il a jugé la reconnaissance palestinienne comme un geste lourd de conséquences : « Certains pays ont décidé unilatéralement de reconnaître la Palestine, mais la récompense serait trop grande au regard des atrocités commises. Ce serait une récompense. »
Donald Trump a également accusé ces décisions diplomatiques de manquer de substance, les qualifiant de « mots » sans « actions concrètes ». Pour lui, seule une position ferme contre le Hamas permettrait d’envisager une véritable avancée vers la paix. Il a appelé la communauté internationale à rester unie autour d’un message clair : « Libérez les otages maintenant ».
Sa porte-parole, Karoline Leavitt, avait dès lundi préparé le terrain en déclarant que reconnaître l’État de Palestine dans ce contexte revenait, selon Trump, à « récompenser le Hamas ». Un point de vue qu’il a réaffirmé avec force lors de son intervention onusienne.
Alors que cette reconnaissance est perçue par certains comme un geste symbolique en faveur de la solution à deux États, elle suscite aussi de vives critiques dans un climat international toujours marqué par les séquelles du conflit au Proche-Orient.
Emedia