L’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM) a organisé ce lundi un atelier de vulgarisation à l’hôtel Terrou-Bi, en partenariat avec les acteurs du secteur de la pêche. L’objectif : faire connaître la nouvelle convention collective adoptée le 18 septembre 2024, qui encadre désormais les conditions d’emploi des officiers et marins de la marine marchande sénégalaise, section pêche.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du suivi de l’application des dispositions légales et réglementaires en vigueur. Pour les organisateurs, il était temps de dépoussiérer un texte vieux de près d’un demi-siècle. « La précédente convention datait de 1976. Elle comptait 70 titres, dont 24 ont été dénoncés par les syndicats. Il était devenu nécessaire de la revisiter pour l’adapter aux réalités actuelles », a déclaré le directeur général de l’ANAM, Bécaye Diop.
La nouvelle convention marque une avancée majeure pour les marins sénégalais. En plus d’une revalorisation significative des salaires – qui ont été doublés – elle améliore de façon générale les conditions de travail à bord des navires.
L’atelier a également permis de présenter de manière simple et accessible les principaux changements apportés par le texte, afin que chaque marin puisse comprendre les droits et garanties désormais en vigueur.
Avec cette réforme, l’ANAM et les syndicats espèrent ouvrir une nouvelle ère pour les travailleurs du secteur maritime, longtemps restés en marge des grandes réformes sociales.
Boubacar Diop, Stagiaire