Aly Nguer, membre du secrétariat national à la jeunesse de Rewmi, a adressé un message appuyé à Fadilou Keïta, l’accusant de « ne toujours pas tirer les leçons du passé ». Selon lui, la situation actuelle d’Ousmane Sonko, empêché d’être candidat, découle directement d’un rapport à l’origine de ses ennuis judiciaires. Il appelle ainsi son interlocuteur à « faire de la politique autrement que sous l’ombre de [son] leader ».
Réagissant à ce qu’il qualifie de « prétendu rapport » visant Idrissa Seck, Aly Nguer dément catégoriquement toute mise en cause de l’ancien président du CESE, dont le passage à la tête de l’institution aurait été, selon lui, « salué et félicité ». Il accuse ses contradicteurs de vouloir « changer les mots quand ils ne peuvent pas changer les faits », assurant qu’« aucun rapport compromettant » ne pourra être produit contre Idrissa Seck.
Il rappelle par ailleurs que ce dernier a « fait face à l’État », passé sept mois et sept jours en détention avant d’obtenir un non-lieu total, contrairement, dit-il, à Ousmane Sonko, condamné « une première fois pour diffamation, puis une seconde fois pour corruption de la jeunesse ».
Aly Nguer estime également que certains acteurs politiques manquent d’inspiration au point de « plagier » le programme d’Idrissa Seck, en référence au Plan Grappes de Convergence, présenté il y a plus de vingt ans. Pour lui, cette reprise confirme la pertinence de la vision portée par le leader de Rewmi, dont le Pacte pourrait, ironise-t-il, « servir de nouvelle source d’inspiration ».
Il conclut en affirmant qu’Idrissa Seck n’est « le leader ni de Fadilou, ni de Mimi Touré », réaffirmant ainsi l’indépendance politique du président de Rewmi.
Isidore Alexandre Sène, Emedia Thiès







