Après plusieurs semaines de tension autour de l’approvisionnement en carburant, Bamako retrouve progressivement son souffle. Les stations-service de la capitale sont désormais largement ravitaillées, entraînant la disparition des longues files qui avaient rythmé le quotidien de nombreux usagers. Une évolution qui rassure et témoigne d’un retour progressif à la normale. Un reportage à la télévision nationale malienne dans la capitale confirme un retour à la normale.
Dans plusieurs quartiers, l’image des stations bondées s’est estompée. Sur les grands axes, les attroupements laissent place à une circulation plus fluide. Au quartier du Fleuve, sur l’avenue Modibo Keïta, les clients se disent soulagés de pouvoir se servir sans stress. « Aujourd’hui, on vient tranquillement, dans la sécurité et dans la paix », confie un usager heureux de ne plus voir la foule habituelle. Une autre cliente partage sa surprise : « Je n’ai trouvé presque aucune file, je me suis arrêtée immédiatement pour faire le plein. »
Les témoignages se multiplient, soulignant la nette amélioration. « Je suis arrivé à 8 heures, ma moto a été servie à 9 heures. On sent que les choses changent », explique un autre usager, espérant bientôt tourner définitivement la page des longues heures d’attente. Les gestionnaires de stations confirment ces progrès : « Il n’y a même plus de file. Nous faisons tout pour satisfaire la clientèle. »
Même constat dans une station à Hamdallaye, en face de Limassie. Les usagers arrivent par intermittence, les ventes se déroulent sans agitation. « Je suis venu ce matin, il n’y avait presque pas de file. En deux minutes j’ai été servi », affirme un client, visiblement satisfait. D’autres saluent les efforts des autorités, estimant que les mesures prises portent leurs fruits : « Avant, c’était compliqué, mais maintenant c’est nickel, impeccable. »
Dans une troisième station visitée, ravitaillée tôt le matin, le calme règne. En quelques minutes, chacun obtient son carburant sans difficulté. Une scène bien différente de celles observées au début de la crise. « À peine onze minutes, et j’ai été servi », raconte un motard.
Certains usagers critiquent les discours alarmistes circulant à l’étranger au sujet de la situation au Mali. « Ceux qui parlent de crise permanente ne connaissent pas la réalité ici. Nous sommes tranquilles. Je fais mon plein en moins de dix minutes », affirme un habitant. Il appelle les médias internationaux à vérifier les faits sur place avant de relayer des informations erronées.
Le constat général est sans équivoque : les files diminuent, la tension retombe et l’approvisionnement s’améliore. Les autorités assurent que les opérations de ravitaillement se poursuivent afin de garantir une disponibilité continue du carburant sur l’ensemble du territoire. Bamako retrouve peu à peu son rythme normal.
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