À sa sortie de détention, Serigne Saliou Diagne, fils du journaliste Madiambal Diagne, a exprimé une profonde gratitude envers tous ceux qui l’ont soutenu durant ce qu’il décrit comme un « acharnement » ayant touché lui et sa famille. Il a salué la solidarité manifestée par ses proches, amis, collègues et anonymes, évoquant les prières, les appels, les visites au parloir et toutes les marques de compassion reçues.
Il a également adressé des remerciements aux avocats de la famille Diagne et de Serigne Omar Ibrahima Mbaye. Dans son message, il a tenu à exprimer son soutien à Mouhamed Diagne, MaBintou Diaby Diagne et Serigne Omar Mbaye, toujours détenus, affirmant sa conviction profonde en leur innocence et appelant à leur retour rapide auprès de leurs familles. Selon lui, cette situation relève d’une épreuve divine dont ils sortiront, grâce à la persévérance, « délivrés par le Meilleur Juge ».
Revenant sur sa propre détention, Serigne Saliou Diagne la qualifie « d’accroc du destin » dans une tentative visant à atteindre son père après d’autres attaques infructueuses. Il dit toutefois en tirer des leçons et rappelle les valeurs inculquées par son éducation : dignité, droiture, respect et courage. Il affirme que Madiambal Diagne saura, comme toujours, assurer sa propre défense, l’histoire en étant témoin, même s’il regrettera les conséquences sur ses proches.
Il a également adressé un message de compassion aux détenus, en particulier ceux de la prison de Rebeuss, qu’il décrit comme des hommes animés par la solidarité, la résilience et le courage malgré des conditions de vie extrêmement difficiles. Il formule des prières pour leurs familles, espérant un avenir plus clément.
À l’endroit de l’administration pénitentiaire, il a reconnu la difficulté et la valeur du travail accompli, estimant qu’il faut vivre l’enfermement de l’intérieur pour mesurer les défis auxquels elle fait face.
Serigne Saliou Diagne a conclu son message par des versets du Saint-Coran, rappelant que la vérité finit toujours par triompher : « N’aie pas peur, c’est toi qui auras le dessus… le magicien ne réussit pas, où qu’il soit » (Sourate 20, versets 67-69).
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