Lors de l’émission Jury du Dimanche de ce 9 juillet sur les ondes de la 90.3 Iradio, Yoro Dia, ministre porte-parole et coordonnateur de la communication de la présidence de la République n’a pas été tendre avec les membres du parti de l’opposition, Pastef. Selon lui, Ousmane Sonko et Cie ont un projet dont l’objectif est de ternir l’image du Sénégal.
« Quand on lit la réponse du Pastef sur le livre blanc du gouvernement, ce livre est un condensé de la négation que j’appelle la négation du Sénégal. Le livre dit que le Sénégal est le premier pays qui a abrité un coup d’État. En le disant, l’objectif est que quand nous disons que le Sénégal est l’exception démocratique, c’est de la littérature, ce n’est pas vrai. Ils ont dit qu’il y’a eu un coup d’État en 1962 et leur source c’est Wikipédia. Ils montrent également que le Sénégal est une démocratie consubstantiellement violente. Évidemment, il y’a eu des incidences dans notre histoire, mais ils oublient de rappeler que dans notre système démocratique l’alternance est devenue la respiration démocratique contrairement à beaucoup de pays africains », a dit Yoro Dia.
Revenant sur le projet du Pastef, il a confié : « moi je l’ai toujours dit et écrit, il y’a des projets dans le projet. Je suis de ceux qui pensent que l’un des projets dans le projet de Pastef est la continuation de la guerre perdue par le MFDC par d’autres moyens notamment la politique. Il faut savoir lire les discours. Après les événements de mars 2021 le premier discours de Sonko a été de dire d’arrêter l’intervention de l’armée en Casamance. Sonko parle de stigmatisation, mais le Sénégal ne va pas tomber dans ce piège ethnique. Malheureusement on a l’impression que les gens du Pastef sortent du néant et pensent que le Sénégal commence avec eux ».
À la question de savoir est-ce que l’État n’est pas en train de s’acharner sur Ousmane Sonko ? Il a répondu : « au moment où nous parlons, il n’y a aucune procédure judiciaire de l’État contre Ousmane Sonko. Toutes les procédures qui concernent Sonko sont des procédures privées. Adji Sarr est une citoyenne elle a porté plainte. Qui-est ce que l’État doit faire ? Dans un État de droit les citoyens sont égaux devant la loi ».