À moins de sept mois de l’élection présidentielle de février 2024, le président de la République, Macky Sall a soutenu qu’il ne va pas briguer un 3e mandat. Interrogé sur le successeur du président Macky Sall, Yoro Dia, porte-parole et coordonnateur de la communication de la présidence de la République est revenu d’abord sur la décision du président Sall. « Dans le premier mandat, on fait de la politique. Dans le deuxième mandat, on est dans l’histoire. Aujourd’hui, notre travail devient plus difficile parce que nous côtoyons un président de la République qui est entré dans l’histoire. Donc, entre l’histoire et la politique politicienne le choix du président a été vite fait. Aujourd’hui, je suis de ceux qui pensent que la voie de l’émergence tracée par le président de la République est irréversible.
Par ailleurs, pour être présidentiable, il faut avoir ce qu’on appelle en communication politique la notoriété spontanée. Et parmi les gens qui sont dans son entourage, quel que soit le monsieur qu’il choisira, ce monsieur a déjà réglé la question de la notoriété spontanée. Le futur candidat de Benno Bokk Yaakar est déjà sur la scène politique », a-t-il indiqué.
Selon Yoro Dia, le combat des sénégalais devrait être de lutter pour mettre fin au débat électoral éternel. « Le président de la République ne participera pas en 2024 et pour la première fois on aura des élections ouvertes. Maintenant, le débat en 2024 c’est que les sénégalais doivent exiger une bonne fois la fin du débat électoral éternel. Il faut que les sénégalais connaissent ceux qui aspirent à les gouverner.
Aujourd’hui, le terrorisme est à nos portes est-ce que vous entendez des propositions alternatives sur ça ? Moi, je suis de ceux qui pensent que Sonko est le symptôme de quelque chose. Sonko est le symptôme du malaise de la jeunesse. Malheureusement depuis 1983 le pays est tombé dans le débat spécialement électoral. Je pense que le président Macky Sall a raison de n’être pas tombé dans le piège. Le débat électoral est un piège pour notre démocratie », a-t-il dit aussi soutenu.