Élu nouveau président en exercice de la Cedeao, lors de la session ordinaire de l’organisation communautaire régionale, le 9 juillet dernier, à Bissau, le président nigérian Bola Ahmed Tinubu, qui remplace son homologue de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, décline sa feuille de route.
Dans ce sens, il s’est engagé à “respecter les principes et règles qui régissent la Cedeao”, concernant la préservation de la démocratie. “Nous devons être les défenseurs de la démocratie”, a-t-il déclaré, soutenant : “Nous en avons besoin car sans la démocratie, il ne peut y avoir de bonne gouvernance ni de liberté, encore moins de lois.”
Il soutient que “la démocratie est le meilleur système de gouvernance.” Avant de souligner “l’importance d’assurer la sécurité dans la région” et d’insister “sur la nécessité pour la Cedeao de lutter contre les coups d’État.” “Nous n’allons plus tolérer les coups d’État successifs dans la région. Nous sommes sérieux”, a-t-il prévenu.
Le Nigérian entend aussi “combattre les changements anti-constitutionnels” de régimes politiques dans la région ouest-africaine. Dans ce sillage, décline-t-il, une attention “particulière” sera portée sur le processus du retour à l’ordre constitutionnel au Mali surtout après l’annonce du retrait de la Minusma du pays, au Burkina Faso et en Guinée.
Dans cette optique, la mise en place d’une force conjointe de la Cedeao constitue une “urgence” afin de lutter contre le terrorisme dans l’espace communautaire.
Les questions liées à la santé, la sécurité alimentaire et le dérèglement climatique figurent dans son agenda.