La justice environnementale constitue un levier à ne pas négliger dans la lutte contre le réchauffement climatique, souligne le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue).
Dans son rapport présenté ce 27 juillet, l’agence onusienne a décompté quelque 2 180 affaires l’an dernier, plus du double d’il y a cinq ans.
Responsable de l’unité de droit environnemental au Pnue, Andrew Raine, explique : « La crise climatique s’aggrave et les gens se tournent de plus en plus vers les tribunaux pour obtenir des réponses. »
Avant d’ajouter : « Comme notre rapport le montre, la judiciarisation est indéniablement devenue un nouveau moyen pour à la fois faire avancer la cause climatique mais également mettre devant leurs responsabilités les gouvernements mais aussi le secteur privé. »
Soixante-cinq (65) juridictions différentes tout autour de la planète ont eu à se prononcer sur des litiges environnementaux dont le pétrolier Shell sommé par un tribunal néerlandais de réduire ses émissions de CO2 de 45 % d’ici 2030, et la France condamnée pour inaction climatique, etc.
Dans le détail, sept affaires sur dix ont lieu aux États-Unis, mais le phénomène se mondialise de plus en plus.