C’est l’image qui a attiré l’attention de presque toute la Bk Arena de Kigali. Moustapha Gaye qui pique un sprint en direction de Fatou Pouye avant de le pousser. Cette dernière réplique et il a fallu l’intervention des deux joueuses pour les séparer. Un coup de sang qui a fait parler dans les travées mais aussi en conférence de presse pour l’entraineur des Lionnes. Ce dernier s’est tout d’abord excusé pour ce pétage de plomb qui a quelque peu affecté son équipe qui a connu un passage à vide juste après. «Je rends grâce à Dieu et ensuite présenter toutes mes excuses aux Sénégalais. Je suis vraiment désolé de l’agressivité tout à l’heure, mais c’était juste un moment de mauvais contrôle. Je voulais juste gagner rien de méchant. Je suis désolé et je présente toutes mes excuses aux Sénégalais», a d’abord affirmé le double champion d’Afrique qui n’a pas utilisé l’ailière durant tout le quatrième quart-temps après cette friction.
«Je suis là pour faire gagner mon équipe»
Ce dernier a ensuite haussé le ton après une question sur son coup de sang qui n’est pas sa première en tant que coach des Lionnes avec le souvenir de cette tape dans la bouteille de Ramata Daou en 2015 à Yaoundé. «Il dit que c’est la énième fois. Ça peut continuer si (il coupe). Je me suis excusé d’abord. Mais s’il y a des gens qui pensent que les faits de match ne font pas partie du sport, soit il prenne mes excuses, soit il ne le prenne pas. Je m’en tire (sic). Je suis là pour faire gagner mon équipe. pas pour autre chose. Maintenant qu’il y ait un fait de match et que les gens veuillent le mettre en valeur, je le les laisse. Moi je suis focus sur ce que j’ai à faire. Je ne vais jamais trouver les joueuses dans leurs chambres ou leurs maisons pour les pousser à bien faire. Ce n’est ni une gifle, ce n’est ni un coup de poing, c’est haranguer. J’étais très énervé parce qu’une consigne a été donnée et elle n’a pas été respectée par Mademoiselle Fatou Pouye. Les états d’âme ne m’intéressent pas. Les Sénégalais vont comprendre. Ceux qui veulent accepter vont accepter, ceux qui ne le veulent pas vont attendre que quelqu’un d’autre vienne l’année prochaine pour diriger. Mais tant que je serai là, je serai moi-même. Je n’ai pas envie de faire du mal à des personnes, je suis là pour «compétir» et essayer de gagner. Maintenant si excuse gentiment n’est pas acceptée, tant pis», a répondu un Tapha Gaye énervé. Cette affaire remet en selle le mode de management parfois décriée de l’entraineur des Lionnes. Mais il pourrait avoir dans un coin de la tête que son dernier coup de sang qui remonte en 2015 avait ensuite découlé sur le 11ème titre de champion d’Afrique du Sénégal. Reste maintenant à savoir si l’histoire va bégayer.