Les coups pleuvent entre Pastef de Ousmane Sonko et Taxawu Senegaal de Khalifa Sall. Babacar Abba Mbaye défend bec et ongles son leader en l’occurrence l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall.
Si Guy Marius Sagna de Pastef, deuxième sur la liste des orateurs, continue de critiquer la démarche concernant la participation de Taxawu Senegaal au dialogue national, sans nommer leurs alliés, son camarade de parti (Pastef), Ismaïla Diallo, est allé plus loin.
“Il faut qu’on le dise. Il y a une bipolarité à l’Assemblée nationale”, a-t-il asséné, soutenant que si des députés ont été élus sous la bannière de Benno Bokk Yakaar (BBY), du Président Macky Sall, d’autres, “à part les non-inscrits”, ont obtenu leur siège grâce à Ousmane Sonko.
La réplique n’a pas tardé, en face. “Dans une démocratie, on n’a pas une carte à jouer mais un rôle à jouer. Il est important que chaque acteur soit à la hauteur des enjeux du moment. C’est pourquoi Taxawu a participé au dialogue national. Ce qu’on assume. Et, on votera tous les textes issus de ce dialogue. On est suffisamment expérimenté pour savoir que le temps est le meilleur des juges”, a martelé Abba Mbaye, hors de lui.
L’ex-candidat à la mairie de Saint-Louis d’enfoncer le clou : “Notre histoire ne commence pas en 2020 mais c’est en 2009 que nous avons gagné avec Benno Siggil Senegaal. Nous avons réédité en 2014 avec Taxawu Senegaal. Nous avons voté non au référendum parce que le combat pour le 3e mandat n’a pas démarré ici. Il a commencé en 2012. Ceux qui n’étaient pas là, ne peuvent pas nous faire la leçon. Respectons-nous”.