La Société nationale de gestion du patrimoine du TER (SENTER) et la Société d’exploitation et de maintenance du TER (SETER) ont condamné, ce week-end, une série d’actes de sabotage enregistrés dans les emprises du Train Express Régional. Selon un communiqué officiel, les faits se sont produits les vendredi 13 et samedi 14 juin 2025, provoquant des ralentissements du trafic et des retards importants sur l’ensemble de la ligne, dans les deux sens.
Les équipements visés, stratégiques pour la gestion des circulations, ont subi des dégradations matérielles qui ont entraîné des conséquences directes pour les usagers. La SENTER qualifie ces actes de « fortement dommageables », évoquant non seulement un impact financier, lié aux réparations et remplacements, mais surtout une entrave au quotidien de milliers d’usagers du TER.
« Ces actes pénalisent des hommes et des femmes, actifs dans l’économie du pays, qui comptent sur le TER pour leurs déplacements », déplore la société. Elle rappelle que le Train Express Régional constitue un patrimoine national, essentiel à la mobilité urbaine de la région de Dakar, et qu’il doit être protégé par l’ensemble des citoyens.
Une enquête judiciaire a été ouverte. La Légion de Gendarmerie du Transport Ferroviaire (LGTF) est chargée de l’investigation. Pour des raisons liées à la procédure en cours, aucun détail supplémentaire n’a été communiqué à ce stade.
Les deux structures impliquées dans la gestion et l’exploitation du TER assurent que la sécurité des passagers reste leur priorité absolue. Elles poursuivent leur mobilisation quotidienne pour garantir la continuité du service et renforcer la protection des installations.
En attendant les résultats de l’enquête, la SENTER et la SETER appellent les usagers à la vigilance et à la solidarité pour préserver un outil de transport moderne, vital pour la dynamique urbaine et économique de Dakar.
Emedia