Rebondissement dans l’affaire « Keur Yeurmandé », qui avait bouleversé l’opinion en décembre 2023. Ndella Madior Diouf, fondatrice de la pouponnière mise en cause pour maltraitance d’enfants ayant entraîné plusieurs décès, a été renvoyée en jugement devant le tribunal correctionnel, révèle Les Échos dans son édition du 30 juin. Le juge d’instruction a abandonné certaines charges, dont la nature n’a pas été précisée, tout en maintenant les plus graves.
Toujours en détention provisoire après 18 mois, elle reste poursuivie notamment pour homicide involontaire, traite de personnes, exercice illégal de la médecine, privation de soins ayant entraîné la mort et exploitation illégale d’une pouponnière.
Trois co-inculpés, dont son assistant et le gardien, sont en fuite. Ils sont soupçonnés d’avoir procédé à l’enterrement clandestin de deux nourrissons. Un procès-verbal de carence a été dressé pour constater leur absence.
Malgré plusieurs demandes de liberté provisoire, Ndella Madior Diouf reste incarcérée. L’enquête policière a révélé la mort de six bébés et la découverte de 48 autres enfants en situation critique.
Emedia