Depuis la Présidentielle du 24 mars qui s’est soldée par la victoire au premier tour de Bassirou Diomaye Faye, Thierno Alassane Sall (TAS) ne s’est pas prononcé sur la gestion du nouveau régime. Mais le voilà qui sort de son silence après la nomination du Chef d’Etat-major de l’Armée de terre à New Delhi comme Attaché de défense et de sécurité. «L’affectation du Général Souleymane Kandé en Inde, l’un des hommes les plus respectés de notre armée républicaine, m’incite à sortir prématurément de la période d’observation que je m’étais imposée. Nul ne saurait dénier au chef suprême des Armées la faculté d’affecter les officiers supérieurs, mais ce pouvoir discrétionnaire, à moins de prétendre relever du divin, ne saurait se soustraire des traditions républicaines ou faire fi du mérite ou de la cohérence dans l’emploi des hommes. À en croire l’émoi suscité par la nouvelle de l’affectation du Général Kandé, on est plus proche d’un cas typique de bannissement d’un officier encombrant. À quel titre ?»
Emedia.sn