Du 18 au 20 février, Mbour a accueilli un atelier organisé par la DyTAES (Dynamique pour la Transition Agroécologique au Sénégal) et le consortium ARTS (Agroecology for Resilient Territories in Senegal). Cet événement visait à renforcer la structuration des initiatives agroécologiques et à évaluer l’avancement des recherches dans ce domaine.
Créée en mai 2019, la DyTAES rassemble diverses organisations et plateformes engagées dans la promotion de l’agroécologie au Sénégal et en Afrique. Son objectif est de favoriser la transition écologique à travers la recherche, le plaidoyer, la sensibilisation, le partage d’expériences et l’accompagnement des territoires.
De son côté, le consortium ARTS accompagne les acteurs de la société civile dans l’élaboration de plans d’action pour une transition agroécologique durable. « L’objectif du projet ARTS est d’améliorer la connaissance sur l’agroécologie à l’échelle des territoires et de soutenir le plaidoyer grâce à une approche participative, inclusive et artistique. Nous nous concentrons principalement sur les zones de Mbour et Bignona », explique Laure Tall, directrice des recherches à IPAR.
Elle souligne également l’importance de travailler avec des acteurs engagés qui croient en cette approche de production et d’alimentation pour leurs communautés. « Nous les accompagnons dans leur plaidoyer tout en explorant les moyens de modifier les programmes et de mobiliser des financements adaptés », précise-t-elle.
Selon Laure Tall, bien que les autorités affichent une volonté de promouvoir la souveraineté alimentaire, les moyens restent insuffisants. « Il est essentiel de mettre en place des mécanismes permettant d’apporter des preuves tangibles et de rendre les territoires plus attractifs pour une transition agroécologique réussie », conclut-elle.
Aboubakry Kane, Emedia Mbour