Plus de 43 Palestiniens, y compris des femmes et des enfants, ont perdu la vie depuis le dimanche 30 mars 2025, premier jour de l’Aïd al-Fitr, à la suite de frappes israéliennes ayant touché plusieurs zones de la bande de Gaza. Ces bombardements intensifs ont laissé derrière eux des familles endeuillées et un secteur dévasté. Dans ce contexte tragique, le mouvement Hamas a appelé la communauté internationale et les “peuples libres” du monde entier à intervenir d’urgence pour mettre fin à l’agression israélienne.
En Cisjordanie occupée, la situation reste tout aussi dramatique. Les forces israéliennes ont détruit plus de 1 000 maisons et 600 commerces dans les villes de Jénine et Tulkarem. De plus, des centaines de Palestiniens vivant dans des camps de réfugiés dans ces zones ont été expulsés sous la menace des armes, entraînant un déplacement massif de la population. Selon les autorités locales, plus de 45 000 Palestiniens ont dû fuir vers le nord de la Cisjordanie.
Cet Aïd, habituellement une période de rassemblements familiaux et de célébrations, est devenu un jour de deuil pour des milliers de Palestiniens, tandis que la violence israélienne continue de peser lourdement sur la vie quotidienne dans les territoires occupés. La communauté internationale se retrouve une fois de plus confrontée à un dilemme humanitaire dans ce conflit apparemment sans fin.
Emedia