La Guinée a enregistré, ce lundi, son premier cas de variole du singe encore appelée Mpox, une maladie déclarée urgence sanitaire à portée internationale par l’Organisation mondiale de la Santé (Oms). La patiente est une fille âgée de 7 ans, selon la fiche de confirmation consultée par Africaguinee.com. Originaire de Macenta, notamment dans la sous-préfecture de Koyama, en Guinée forestière d’où était partie Ebola en 2014, elle a été prélevée le 30 août dernier et l’échantillon a été acheminé dans un centre de recherche en virologie (Crv). Le résultat qui est sorti ce lundi 2 septembre 2024 conclut à un cas confirmé de la Variole simienne (Mpox). Le diagnostic préliminaire a été réalisé au Laboratoire de Guéckédou. Jusqu’à la date du 26 août 2024, neuf cas «suspects» avaient été enregistrés en Guinée, selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anss). Eh bien, un premier cas positif de Mpox vient d’être confirmé.
La variole de singe est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme, mais se transmet aussi entre humains par contact physique. Elle provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées. Le Gouvernement guinéen avait pris une batterie de mesures préventives pour éviter la survenue en Guinée de cette maladie virale apparue en Rdc (République démocratique du Congo). Un numéro vert (115) a été mis en place pour signaler les éventuels cas suspects.
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