Le 7 avril 2025, à Tachkent, en Ouzbékistan, El Malick Ndiaye, président de l’Assemblée nationale du Sénégal, a pris la parole lors de la 150e Assemblée de l’Union interparlementaire. Dans son discours, il a salué l’accueil chaleureux des autorités ouzbèkes et a transmis les salutations fraternelles du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye. Il a également félicité la Présidente de l’Union interparlementaire pour l’organisation réussie de la session.
Le thème de cette Assemblée, « L’action parlementaire en faveur du développement social et de la justice sociale », a particulièrement résonné avec l’engagement du Sénégal. El Malick Ndiaye a souligné l’importance de la justice sociale, définie par l’Organisation internationale du Travail comme le droit à la liberté, à la dignité et à l’égalité des chances pour tous, sans distinction de race, de sexe ou de croyance.
Il a rappelé que le Sénégal, à travers son Agenda national de transformation « Sénégal 2050 », vise à bâtir une nation juste et prospère, en mettant l’accent sur la réduction des inégalités et l’amélioration du revenu par habitant. Malgré des progrès, le pays occupe encore la 92e place en matière d’inégalités sociales selon le dernier indice mondial. Cependant, El Malick Ndiaye a exprimé son optimisme, soulignant que l’ambition du Sénégal est de figurer parmi les dix nations les plus égalitaires d’ici 2050.
Le président de l’Assemblée nationale a aussi évoqué les réformes en cours sous l’impulsion du président Bassirou Diomaye Faye, telles que l’autonomisation des femmes et des jeunes, la réduction des écarts de rémunération entre hommes et femmes, et la promotion de l’inclusion dans les institutions publiques. Il a également rappelé que l’Assemblée nationale sénégalaise est paritaire et inclusive, accueillant des parlementaires en situation de handicap.
Enfin, El Malick Ndiaye a appelé à une justice sociale véritablement mondiale, insistant sur le fait qu’aucune justice durable ne peut exister dans un système international dominé par les puissants. Il a conclu son discours en condamnant la violence et les injustices en cours dans la bande de Gaza, appelant l’Union interparlementaire à adopter une position ferme pour un cessez-le-feu immédiat, un accès humanitaire sans entrave et une reprise des négociations pour une paix durable au Proche-Orient.
Emedia