Le début de l’offensive maritime des Houtis ne devrait pas trop impacter le commerce mondial de ce premier trimestre. C’est en tout cas ce qu’ont estimé des économistes ce vendredi 12 Janvier 2024, dans « Semaine de l’Eco » sur France 24.
L’enseignante en économie à la Sorbonne et cheffe économiste, Anne Sophie Alsif affirme : « La crise reste contenue à un impact assez limité ». Elle ajoute « qu’au niveau macroéconomique, dans les prévisions, le ralentissement de l’inflation peut s’expliquer par celui des activités et des prix de l’énergie.
« On est parti sur une petite perturbation trimestrielle à cause de l’intervention des marines occidentales», fait comprendre, le directeur de l’Institut Supérieur d’Economie Maritime (ISEMAR), Paul Tourret. Il précise, cependant, que tout dépendra de la durée des attaques en Mer Rouge.
L’économiste Senior, Maxime Darmet le rejoindra en rappelant le contexte de l’inflation dans la période 2021-2022 où celle-ci était en hausse forte. Il spécifie « qu’aujourd’hui, c’est différent, il y a moins de demandes et l’économie américaine ralentit et surtout nous avons des niveaux de stocks qui sont assez élevés (…) ».
« Pour l’instant, il y a zéro impact car tous nos produits sont fabriqués en France et c’est un avantage concurrentiel. Après, évidemment, les coûts sont impactés mais pas autant que pendant le COVID », reconnaît aussi, le secrétaire général de Croissance Plus et directeur général d’Ervor, Laurent Vronski.
Il est tout de même bon de rappeler que si les attaques des Houtis en réponse au conflit israélo-palestinien persistent, une crise économique peut se présenter et prendre de l’ampleur.
Mame Maty KANE (Stagiaire)