Lamine Ba, Sg national adjoint chargé des cadres du Parti démocratique sénégalais était devant le jury du Dimanche. Sur les ondes de la 90.3 iradio, il a répondu à la question de savoir est-ce que le PDS est aussi flamboyant ? « Je ne vais pas faire dans la politique politicienne pour faire une analyse assez solide. Mais aujourd’hui, je ne crois pas qu’il y ait un parti plus solide que le PDS. Vu son parcours, vu sa doctrine, vu son offre politique vu également sa capacité de résilience pendant les 12 années passées dans l’opposition sénégalaise. Je rappelle que la première ambition du président Macky Sall, c’était de réduire l’opposition à sa plus simple expression particulièrement le PDS. Il s’est acharné sur ce parti. Suite à la perte du pouvoir, il a utilisé la carotte pour enlever le parti de ses ressources humaines de qualité, de ses cadres qui a tout fait pour nous disloquer et nous réduire à sa plus simple expression. Malheureusement, les 10 années passées dans l’opposition nous ont permis de prouver la solidité de notre appareil, de prouver la pertinence de la vision politique qui a animé et qui a été porté par notre leader le président Abdoulaye Wade », a-t-il rétorqué. Avant de dire avec assurance : « aujourd’hui, nous sommes le parti le plus attractif parce que nous avons réussi, malgré les difficultés, malgré les brimades, malgré le harcèlement du pouvoir en place qui a utilisé l’appareil d’Etat, les moyens de l’Etat, la puissance publique contre nous. Nous avons réussi à nous repositionner sur l’échiquier politique national, à nous intéresser à la vitalité de notre parti en procédant au renouvellement de nos structures, à la vente des cartes ce qu’aucun parti au Sénégal n’a encore fait ce jour ».
« Le PDS regorge de plus de 400 cadres »
Cependant, des couacs ont été notés au sein du PDS. En réponse à cette interpellation, Lamine Ba souligne : « nous avons engagé le processus de la vente des cartes. C’est vrai qu’il y’a quelques couacs ce qui est inhérents à une entreprise de réorganisation d’un parti. Il y’a des gens qui étaient là pendant des années qui pensaient devoir être toujours là. Il y’a de nouveaux militants qui s’estiment être en devoir de revendiquer leurs responsabilités dans le parti. Ce qui crée forcément un choc des ambitions. Je constate effectivement qu’il y’a des problèmes mais notre parti a mis en place des procédures et mécanismes qui permettent à tout un chacun de se faire entendre et de faire revendiquer ses droits. Donc, je ne vois aucun inconvénient par rapport à cela ».
Par ailleurs, il a rappelé que le PDS à 59 fédérations qui vont être installées et il y’aura un congrès qui va investir le candidat du parti en perspective des prochaines élections présidentielles. « Au moment où je vous parle le parti regorge plus de 400 cadres. Nous faisons nos activités et c’est peut-être en dehors de l’espace médiatique », a-t-il aussi soutenu.