La région de Louga a enregistré un total de 7 298 candidats à la session 2025 du baccalauréat général dont les épreuves débutent ce mardi, soit une hausse de 464 inscrits par rapport à l’année précédente (6 834 candidats), selon des données fournies par l’Inspection d’académie (IA).
Cette progression représente 6,27 % de l’effectif national et s’explique notamment par une meilleure sensibilisation sur l’importance du diplôme ainsi qu’un meilleur accès à l’éducation, souligne l’inspecteur d’académie Siaka Goudiaby.
Les filles restent majoritaires avec un effectif de 4 347 candidates (59,56 %) contre 2 951 garçons (40,44 %), confirmant ainsi une forte scolarisation féminine dans la région.
Cette tendance est saluée par l’IA comme ”un signe encourageant en matière d’égalité des chances”.
Cependant, l’IA de Louga alerte sur la baisse du taux de candidats dans les filières scientifiques, qui passe de 13,26 % en 2024 à 11,98 % en 2025, un chiffre bien en dessous du taux national (16 %).
En revanche, la filière littéraire reste largement dominante, avec 88,02 % des candidats. Ce déséquilibre dans les choix d’orientation soulève des interrogations sur l’attractivité des disciplines scientifiques et sur les perspectives qu’elles offrent dans la région.
Face à cette situation, l’Inspection d’académie plaide pour un renforcement de la valorisation des filières scientifiques et une meilleure sensibilisation sur leurs débouchés, afin d’encourager les élèves à diversifier leurs choix.
Les centres d’examen sont au nombre de 27 répartis dans les trois départements de la région, à savoir cinq à Kébémer, neuf à Linguère et treize à Louga, soit une légère baisse d’un centre par rapport à 2024.
Cette mobilisation logistique est soutenue par la mise en place de 24 jurys à travers la région pour superviser les épreuves du baccalauréat.
Nalla Diop