Lors de son intervention dans l’émission « Jury du Dimanche (JDD) » sur iRadio et ITV, Bakary Séga Bathily, Directeur Général de l’APIX S.A., a évoqué les défis liés aux failles laissées par l’ancien régime en matière d’investissements. Malgré ces obstacles, il a souligné que 800 milliards d’investissements agréés avaient été réalisés en 2023, tandis que 2 963 nouveaux investissements avaient été enregistrés en 2024.
« En 2023, dans le cadre de notre département à l’APIX, nous avons agréé 800 milliards d’investissements. À la fin de 2024, ce sont 2 963 investissements qui ont été comptabilisés », a indiqué Bakary Séga Bathily. Mais ces chiffres soulèvent une question fondamentale : s’agit-il d’une fuite des investissements ou d’une fuite des investisseurs ?
Le DG de l’APIX a insisté sur la nécessité de distinguer les types d’investisseurs. « Qui sont-ils vraiment ? De quels investisseurs parlons-nous ? S’agit-il d’investisseurs privés, publics, d’investisseurs institutionnels, de fonds d’investissement, de banques commerciales ou encore de bailleurs multisectoriels ? Il existe plusieurs catégories d’investisseurs, et il est essentiel de comprendre l’écosystème dans lequel ils évoluent », a-t-il précisé.
Il a également rappelé les failles héritées du précédent système de gestion des finances publiques, qu’il a jugées problématiques. « La communication a mis en lumière ces failles dans la gestion publique. Il était crucial de remettre les compteurs à zéro et de rétablir la confiance avec les acteurs économiques », a-t-il ajouté. Selon lui, si ces défaillances n’avaient pas été corrigées, le FMI aurait pu intervenir en juin 2025 pour pointer des irrégularités dans les comptes du pays.
Emedia
Photo : Pape Doudou Diallo