Malicounda est la première localité à recevoir, jeudi, le leader de Taxawu Sénégal, Khalifa Sall a démarré sa cinquième journée sur la place publique du village où, après une réception à son honneur par des jeunes et cadres socialistes, le candidat a tenue à saluer ces derniers en leur disant : « J’ai conscience de vos préoccupations, mais » lou teugg tass « (l’heure de la fin de vos calvaires a sonné » dit-il. Il poursuit pour dire qu’« une campagne dans ces conditions est très difficile, mais la cause de ces difficultés est Macky Sall, mais on ne cèdera pas », affirme t’il.
Après Malicounda, le cortège s’est dirigé vers Joal en passant par Nianning, Warang et Mbodjene où des sympathisants ont tenu à saluer la caravane qui passait, avant d’arriver dans la ville de l’ancien président poète.
À joal, le candidat à la présidentielle du 24 mars 2024 a été vivement accueilli tout au long du grand marché menant vers le quai de pêche de joal.
Après cette étape, Khalifa Sall a tenue à faire sa déclaration sur le mythique pont en bois de Fadiouth, dès ses premiers mots, il affirme avec émotion : “ Être ici, est comme un pèlerinage pour moi, car je me rappelle de notre ancien président poète ”.
Il poursuit en exposant sa volonté de réformer l’État une fois élu, pour “ l’équilibre des institutions ”. Le candidat de Taxaw Sénégal explique : « Car je tire la leçon de 1962, ainsi je compte donner plus de pouvoir au Premier ministre pour éviter que le président sois le maître de tout », dit-il.
Il prévoir aussi de permettre à l’assemblée nationale de légiférer en pleine pouvoir, et laisser la justice à son indépendance selon les lois, pour une franche séparation des pouvoirs.
Parlant de justice, Khalifa Sall dit avoir la volonté d’affranchir le parquet pour éviter la mainmise du président de la République sur les affaires judiciaires.
Il en profite pour dire que « le Conseil constitutionnel sera revigoré et renforcer » sous son magistère.
Il chute en parlant encore de la pêche qui, pour lui, “ n’a qu’un seul problème ” à savoir « la distribution des licences de pêches ». Toutefois, il fait un appel aux pêcheurs sénégalais « d’arrêter de couvrir les étrangers en acquérant les licences pour ces derniers » pour permettre aux sénégalais et particulièrement à la communauté pêcheur d’avoir la mainmise sur l’économie maritime, mais surtout encore d’avoir des ressources halieutiques de qualité comme “dans ses souvenirs” affirme le leader de la coalition Khalifa président.
Fary MAR ( Envoyé Spécial)