Dans un communiqué, le Collectif des agents licenciés de la CDC réagit aux déclarations de la Direction Générale de CDC-Habitat publiées la semaine dernière.
Ces travailleurs disent « s’étonner des allégations distillées » dans le communiqué officiel, qu’ils perçoivent comme une tentative de « tromper l’opinion » sur ce qu’ils qualifient de licenciements abusifs.
Regroupés au sein d’un collectif dirigé par Cheikh Fall, ces agents estiment que leur renvoi repose sur des « considérations subjectives et politiques ». Contrairement aux affirmations de la direction, ils assurent qu’« aucune négociation à l’amiable n’a eu lieu », dénonçant un protocole « rédigé unilatéralement, imposé de force », en violation du Code du travail, notamment ses articles L 61 à L 64.
Cheikh Fall et ses collègues accusent le Directeur Général Fadilou Keita d’avoir orchestré cette situation, avec l’implication de Mamadou Fall, DG de CDC-Habitat, et de Bouna Kanté, présenté comme l’exécutant de cette décision. Ce dernier est décrit comme un « transhumant politique » qui leur aurait tenu ces propos : « Vous avez deux options : accepter et prendre vos chèques ou refuser et être licenciés, avec interdiction d’accès aux locaux. »
Les ex-agents de CDC-Habitat dénoncent une gestion dénuée « d’humanisme et d’empathie ». Ils annoncent avoir saisi l’Inspection du Travail et se disent prêts à engager des poursuites judiciaires pour faire valoir leurs droits.
Aboubakry Kane, Emedia Mbour