L’Union nationale des chambres de commerce ainsi que celle des métiers dénonce l’attitude des services de la présidence de la République. Dans un communiqué, ces deux organes déclarent : «Grande a été notre surprise de constater que les chambres consulaires (Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture, chambre des métiers) n’y ont pas été conviées.» Les présidents de ces deux structures, Serigne Mboup et Idrissa Dièye, rappellent au président Bassirou Diomaye Faye que «conformément à la loi n° 89-08 du 17 janvier 1989, les Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture bien organisées permettront à leur ministère de tutelle de bien mettre en œuvre la politique de l’État en matière de promotion des opérateurs économiques, ainsi que du commerce». Les présidents des deux unions restent encore dans les meilleures dispositions pour participer à toute initiative des autorités visant à renforcer la collaboration État/Secteur Privé, «dans le respect strict» cependant du mandat de représentation nationale des acteurs économiques que confère l’Union nationale des Chambres consulaires du Sénégal. Le communiqué ajoute : «Une étude récente de l’Ansd renseigne que les deux institutions sont devant pour le critère connaissance des dispositifs d’appui par le secteur privé avec 28%, devant l’Apix (8%) et l’Adepme (4%). Les acteurs des chambres consulaires alertent les autorités qu’une chambre régionale, ou même un groupe d’organisations professionnelles patronales, ne sauraient représenter les 28 institutions consulaires. Seules les deux unions sont habilitées à représenter et fédérer le secteur privé auprès des autorités.»
Malick SY