Le collège électoral fixé, les états majors sont de plain pied dans la préparation et la confection des listes en vue des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain. Maire de la commune de Bignona, Bakary Diatta a appelé les candidats à la candidature de Pastef à la sérénité. «L’appel c’est de savoir raison garder. Les gens se tiraillent sur des questions de positionnement, des postes de responsabilité. Nous devons y aller avec bcp de sérénité. Les candidats à la candidature pour les législatives, il faudrait qu’on sache qu’il y aura un nombre réduit d’élus. C’est vrai que tous ont le mérite d’être candidat mais il faudrait qu’on aille vers un choix objectif, un choix qui pourrait déterminer l’accompagnement du projet au niveau de nos départements respectifs », fait savoir le maire BakaRy Diatta. Pour le département de Bignona, poursuit – il, «j’appelle les gens à beaucoup de sérénité parce dans chaque choix il y aura des éliminations, des critiques qui vont être portées. On souhaiterait que les choix soient objectifs et soient le meilleur choix pour l’accompagnement du projet au niveau de l’hémicycle. On a beaucoup de compétences qui pourraient prétendre à être candidat mais tout le monde ne peut pas passer. Tous les patriotes comme un seul homme se lèvent pour donner au président Diomaye Faye la majorité dont il a besoin pour bien gouverner ce pays ».
S’agissant de l’installation des membres du pool judiciaire financier, il estime que la reddition des comptes est une demande sociale. «C’est une nécessité de faire la reddition des comptes pour ce qui a été géré comment cela s’est fait. Il y eu une situation chaotique qui a surplombé le pays. Cette reddition des comptes ne va pas seulement s’arrêter à ceux qui ont fait des malversations financières mais également ceux qui ont secoué le pays, ceux qui ont mis ce pays à genoux par rapport aux bavures policières », lance le maire Bakary Diatta qui a salué la dissolution de l’Assemblee nationale. «Nous nous réjouissons de cette décision parce que nous avons constaté un certain nombre de blocages de la part des députés du groupe parlementaire Bby. Nous ne pouvons pas accepter que le président ait une vision et que l’Assemblee piétine cette vision. C’est pourquoi nous apprécions à sa juste valeur cette décision de dissolution de l’Assemblee. Il est dans son droit parce que l’article 87 de la Constitution détermine clairement les prérogatives du président de la République. Nous saluons cette décision avec bcp de satisfaction », précise le maire de Bignona.