Le Programme de développement de la microfinance islamique au Sénégal (Promise) et l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) vont signer aujourd’hui une convention pour introduire l’enseignement de la Finance islamique dans les programmes. Ce module vise à former une nouvelle génération d’entrepreneurs éthiques et prospères.
Ce sera une nouvelle offre de formation et un vecteur d’emplois. Le Programme de développement de la microfinance islamique au Sénégal (Promise) et l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) signent, ce jeudi, à l’université une convention permettant d’introduire la finance islamique dans les programmes de ce Temple du savoir. Un «moment historique», selon un communiqué du Promise.
«Non seulement elle vise à promouvoir la microfinance islamique, mais aussi elle aide à former une nouvelle génération d’entrepreneurs éthiques et prospères», indique le Promise dont le Coordonnateur national est Aminata Diao Baldé.
L’ancienne députée considère la cérémonie de signature de cette convention comme «un événement déterminant» dans la mise en œuvre des missions de ce programme, «en ce qu’elle rassemble d’éminentes personnalités de la finance islamique et de l’enseignement supérieur».
Par cette signature, ajoute le communiqué, Mme Baldé «entend encourager les étudiants à considérer la microfinance islamique comme un outil de transformation personnelle et de contribution positive à la société sénégalaise». Mais également, estime-t- elle, «les étudiants représentent l’avenir du pays et leur énergie, leur créativité et leur désir de réussir sont les moteurs du développement économique et social du Sénégal».
La microfinance islamique est un puissant outil d’inclusion financière et de développement économique, basé sur les principes de justice sociale, de solidarité et de partage des risques. Le Promise, soutenu par la Banque islamique de développement (Bid), a choisi de mettre en avant la formation et l’appropriation de la microfinance islamique par la jeunesse sénégalaise.
Fodé B. CAMARA