Dans le cadre de la préparation des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026, le Sénégal marque une étape importante avec le lancement d’une conférence inaugurale dédiée à l’élaboration d’une stratégie nationale de propriété intellectuelle dans le secteur sportif. Cette initiative vise à renforcer l’impact économique du sport et à permettre aux acteurs locaux de valoriser leurs créations et produits grâce à une meilleure protection juridique.
La rencontre a réuni à Dakar le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, des membres du Comité International Olympique (CIO), du Comité Olympique des Jeux Olympiques de la Jeunesse (COJOJ), ainsi que des représentants de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), des commissaires culturels de l’UEMOA et de la CEDEAO, sans oublier des acteurs du secteur privé.
Au cours des échanges, le ministre Khady Diène Gaye a insisté sur le rôle crucial de la propriété intellectuelle dans le développement économique durable : « La propriété intellectuelle n’est pas une option, elle est l’ossature invisible mais essentielle d’une économie durable ». Elle a également souligné que les Jeux de 2026 représentent une opportunité unique pour bâtir un véritable écosystème sportif et culturel, fondé sur la justice, la protection des droits et l’innovation.
Pour sa part, Carlos Castro, responsable de la propriété intellectuelle au CIO, a encouragé le Sénégal à se doter d’un cadre juridique et économique moderne : « La protection des actifs corporels et incorporels liés aux événements sportifs est indispensable pour assurer des revenus stables et équitables, au bénéfice notamment des athlètes », a-t-il expliqué.
À l’issue de cette conférence, les participants ont convenu de travailler à l’élaboration d’une stratégie nationale forte, destinée à protéger et valoriser les droits de propriété intellectuelle dans le sport, afin d’accompagner la montée en puissance de ce secteur au Sénégal et dans la sous-région.
Par Tidiane SY Sawandé