La Cérémonie de lancement du Certificat pratique professionnel en comptabilité et finance dans le cadre du programme d’amélioration des compétences fondamentales en comptabilité et en gestion financière (FASE). S’exprimant à cette occasion, le président de l’ONECCA (Ordre National des Experts Comptables et Comptables Agréés du Sénégal) est revenu sur le but de ce certificat. Mor Dieng puisque c’est de lui qu’il s’agit a soutenu que c’est un certificat important pour l’économie du pays. « Et comme vous le savez, l’information financière fiable est au cœur du développement. Et on ne peut pas parler d’information financière fiable. » en l’absence de comptables bien formés sur le plan pratique, professionnel et par rapport aux règles d’éthique et de déontologie. Pour cette raison, la Banque mondiale a initié un projet financé par le gouvernement autrichien dans le cadre du renforcement des capacités des diplômés BTS, licence ou diplôme équivalent. C’est une formation d’une durée de neuf mois.
Donc, trois mois de théorie inculquée par des experts comptables et six mois de pratique professionnelle au sein des cabinets », a-t-il soutenu.
Selon lui, ce programme facilitera l’employabilité des jeunes. Parce que, dit-il, le conseil a constaté que ces jeunes étaient formés et ils couraient toujours derrière des stages et ils n’étaient pas opérationnels. Alors qu’avec cette formation, ils seront opérationnels. Ils auront un très grand nombre d’emplois. Par ailleurs, il a expliqué que ce programme est en droite ligne avec l’axe 2 du PSE concernant le développement du capital humain. « Le développement doit reposer d’abord sur le capital humain.
Et ça, l’ONECCA l’a compris. Et nous avons aussi compris que nous serons bientôt dans le cadre de la zone de libre-échange continentale africaine où ces comptables ont besoin d’avoir une mobilité dans l’espace africain.
Et qu’après cette phase, peut-être, il y aura des partenariats avec des pays anglophones tels que le Nigeria, le Ghana, le Libéria, etc., dans le cadre de l’ABOA.
Parce qu’aujourd’hui, qu’on le veuille ou pas, la réalité c’est que le monde anglophone est incontournable sur le plan économique », a-t-il aussi ajouté.
Cheikh Moussa SARR et Pape Doudou DIALLO (Photo)