L’école élémentaire de Ndjigui, située dans la commune de Kahi (département de Kaffrine), a célébré ce week-end la Journée de l’excellence, en présence de plusieurs acteurs du système éducatif, de parents d’élèves, d’élus locaux, et du sous-préfet de l’arrondissement de Katakel, qui a présidé la cérémonie.
Cette journée dédiée à la promotion de l’excellence scolaire a également été l’occasion pour Ousmane Diaw, juriste environnementaliste et coordonnateur communal de Pastef, d’adresser un message fort aux autorités, parents et partenaires de l’école.
Saluant l’organisation de cet événement, Ousmane Diaw a souligné l’importance de l’engagement des élèves face aux opportunités locales :
« Le lycée d’excellence de la région de Kaffrine se trouve ici même, dans la commune de Kahi. C’est une chance pour nos apprenants, mais ils doivent se montrer dignes de cette opportunité à travers le travail, l’abnégation et la discipline, car l’accès à cet établissement se fait par un concours national très sélectif. »
Le parrain de la cérémonie a également lancé un plaidoyer en faveur de l’enregistrement à l’état civil de tous les enfants, un problème persistant dans plusieurs localités rurales.
« Il y va de la responsabilité collective : acteurs du système éducatif, autorités politiques, journalistes, leaders communautaires… Mais la responsabilité première revient aux parents. Ils doivent impérativement faire établir des actes de naissance à leurs enfants. C’est un droit fondamental, et nul ne doit en être privé. »
Ousmane Diaw a également insisté sur la nécessité de maintenir les enfants à l’école jusqu’à l’âge légal.
« Jusqu’à 16 ans, les enfants ne devraient avoir d’autres préoccupations que leurs études. »
Enfin, il a salué les efforts consentis par l’État en matière d’éducation et encouragé les nouvelles autorités à poursuivre les actions engagées pour garantir un accès équitable et durable à l’école pour tous.
Boubacar Fall Bop