La directrice générale de l’ASEPEX, Zahra Iyane Thiam, a fait face à la presse, mardi, pour parler de la participation du Sénégal à l’Expo Doha 2023. Elle a commencé par indiquer que le moment fort de notre participation sénégalaise à l’exposition internationale Doha 2023, c’est bien évidemment la présence du chef de l’État qu’elle magnifie à sa juste valeur. « Et donc nous avons une appréciation à mi-parcours de la participation du Sénégal très appréciable parce que nous savons que nous ne pourrons pas avoir un tremplin aussi important, aussi utile que la présence du chef de l’État qui a grandement participé à crédibiliser la participation du Sénégal, mais surtout à montrer que l’État était derrière et donc ça peut promettre une bonne perspective de coopération », a-t-elle soutenu.
Poursuivant, elle a rappelé que le président de la République, Macky Sall, a mis l’accent sur le packaging. « C’est un élément le packaging, mais les constats que nous avons faits parce qu’il ne s’agit pas de faire croire que tout est beau, tout est rose, nous avons nous-mêmes, au niveau de l’ASEPEX, pu diagnostiquer qu’il y avait un élément important qui freinait un peu la promotion de nos produits à l’étranger, et c’est la présentation. La présentation, ça va du packaging aux modalités de l’offre, comment nous offrons notre produit.
Et là, l’ASEPEX va réfléchir après cette exposition. Nous allons, en rapport avec des professionnels, voir comment nous offrons notre produit. Et nous allons aussi voir dans quelle mesure nous pourrons avoir un module sur le marketing. Et aujourd’hui, la qualité, ce n’est pas seulement la qualité en termes de produits, mais ça doit être également la qualité de présentation, la qualité du discours qui est offert », explique-t-elle.
S’agissant du feed-back, elle a déclaré : « on ne peut pas parler de retour parce que pour le moment nous sommes dans le feu de l’action. Mais le retour, ce sera plutôt du côté de l’ambassade. Parce qu’également, c’est ça la voie normale, la voie officielle. Et d’après les propos de l’ambassadeur, il y a déjà des retours. Puisqu’il y a un intérêt sur certaines présentations pour certains secteurs. J’ai eu des collègues commissaires généraux qui sont venus vers moi pour me proposer un partenariat ou une forme d’organisation commune d’activité, pour approfondir les bases qui ont été jetées. Et donc, sur ça également, nous allons voir. Interrogée sur le coût de la participation du Sénégal à l’Expo Doha 2023, elle a rétorqué : « Oui, je reviendrai sur le coût. Parce que moi, je pense que si, en tant que Sénégalais, nous voulons être pragmatiques, il y a deux éléments qu’il faut, ou deux postures. La première posture, c’est vraiment d’aller dans le vif du sujet et de ne pas craindre d’être rattrapé par des éléments. Il faut s’assumer. Le deuxième élément, c’est les ressources. Qui dit organisation à l’heure actuelle, ça doit avoir un coût. Mais malheureusement, au Sénégal, dès que vous parlez de coût, c’est des problèmes. Alors, on sera là à épiloguer sur des coûts et on passera à côté de l’essentiel. C’est pourquoi nous, en termes de budget que nous avons, nous allons l’utiliser à la fin de l’expo. Nous dirons, voici ce que l’expo a coûté et voici à côté ce que nous avons pu avoir comme retombées. Mais pour le moment, ce que je peux vous dire, c’est que l’État du Sénégal nous accompagne totalement sur tous nos besoins. Et accompagner l’Agence aujourd’hui, c’est accompagner les participants à l’exposition. Et je pense que cela se passe plutôt bien jusqu’à présent parce que nous ne voyons personne rechigner ».
Cheikh Moussa SARR (Envoyé spécial Doha)