Greenpeace Afrique a exprimé sa vive inquiétude suite à l’incident impliquant le navire pétrolier turc Mersin au large de Dakar. Si l’organisation salue la réactivité des équipes du Port autonome de Dakar et des autorités maritimes, elle estime que cet événement doit être replacé dans un contexte plus large de risques industriels récurrents pour les eaux sénégalaises.
Pour Greenpeace, l’avarie du Mersin s’inscrit dans une série d’incidents préoccupants, après la fuite de gaz survenue au large de Saint-Louis en mars 2025 et les inquiétudes persistantes autour du projet d’usine de désalinisation. L’organisation dénonce un schéma répétitif exposant les écosystèmes marins à des dangers insuffisamment anticipés.
Le communiqué des autorités sénégalaises détaille les mesures techniques immédiates, mais ne répond pas, selon Greenpeace, aux questions essentielles sur les causes exactes de l’incident, les risques pour l’écosystème marin, l’efficacité du barrage antipollution et le sort futur du navire.
L’ONG appelle les autorités à fournir rapidement des éclaircissements et plaide pour une révision urgente de la gestion des risques industriels en mer. Pour Greenpeace Afrique, la protection des océans ne peut plus être traitée comme une option, mais doit devenir une priorité nationale afin d’éviter que la chance seule ne prévale sur la prévention.
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