Le bras de fer entre les travailleurs de la Justice et les autorités se durcit. Le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) et l’Union Nationale des Travailleurs de la Justice (UNTJ) ont annoncé ce mercredi la poursuite de leur grève, entamée le lundi 23 juin sur l’ensemble du territoire national.
Après 72 heures de mobilisation largement suivies, les syndicats dénoncent l’absence totale de réaction de la part du gouvernement, malgré des revendications qu’ils qualifient de légitimes et urgentes. Face à ce silence, les deux organisations syndicales ont décidé de renforcer la pression en décrétant une nouvelle grève de 48 heures à compter du jeudi 26 juin à 8h00.
Au cœur des revendications figurent notamment l’alignement de tous les greffiers à la hiérarchie A2, le reclassement des agents des hiérarchies B et C ayant au moins cinq ans d’ancienneté dans le corps des assistants des greffes et parquets, ainsi que la satisfaction globale des points contenus dans les préavis de grève déposés en février 2025.
Dans leur communiqué conjoint, le SYTJUST et l’UNTJ insistent sur leur détermination à obtenir justice pour les travailleurs du secteur, arguant que « la Justice ne se rend pas sans justice sociale ». Ils affirment que leur mouvement s’inscrit dans une logique de responsabilité, et vise à garantir une Justice plus équitable et plus efficace, au service de tous les citoyens.
Les deux syndicats appellent les autorités à ouvrir sans délai des négociations sérieuses, afin d’éviter un blocage prolongé du système judiciaire, dont les effets risquent de se faire ressentir sur l’ensemble de la chaîne judiciaire.
La balle est désormais dans le camp du gouvernement.
Emedia