La recrudescence des meurtres, agressions, enlèvements et viols dans les banlieues alimente une inquiétude grandissante parmi les populations. Face à cette insécurité galopante, l’Association pour le bien-être et la solidarité, présidée par Aly Sow Ndiaye, monte au créneau pour dénoncer ces actes et réclamer des mesures fermes et concrètes pour protéger les plus vulnérables, notamment les enfants.
Les statistiques informelles, mais effarantes, font état d’un nombre croissant de crimes odieux perpétrés dans la périphérie des grandes villes. En première ligne, les enfants, souvent livrés à eux-mêmes, sont devenus les principales cibles de ces violences. Une situation que l’association qualifie d’« inacceptable » et contre laquelle elle appelle à une mobilisation massive.
Pour Aly Sow Ndiaye, la protection des enfants commence par une vigilance accrue des parents. La surveillance des enfants est une responsabilité qui incombe aux familles. Nous interpellons tous les parents sur l’urgence de redoubler d’attention et de prudence », souligne le président de l’association. Mais l’engagement parental, bien que crucial, ne peut à lui seul freiner cette vague de violence.
L’association insiste également sur le rôle central des autorités dans la mise en place de mesures coercitives. « Nous devons instaurer une tolérance zéro pour dissuader tout contrevenant. Les sanctions exemplaires doivent devenir la norme », ajoute Aly Sow Ndiaye.
En réponse à cette situation critique, l’Association pour le bien-être et la solidarité prévoit d’organiser une marche de protestation dans les prochains jours. Cet événement vise à interpeller les décideurs, mais également à sensibiliser les habitants de la banlieue sur l’importance de la collaboration communautaire dans la lutte contre l’insécurité.
Cette marche est un appel au réveil collectif. Nous devons nous lever pour dire non aux meurtres et aux agressions. La sécurité de nos enfants ne doit plus être compromise », déclare Aly Sow Ndiaye, tout en invitant toutes les organisations citoyennes et associations partenaires à se joindre à cette mobilisation.
Au-delà de la marche, l’association projette d’instaurer des plateformes de dialogue entre parents, autorités locales et forces de l’ordre pour renforcer les mécanismes de prévention. Elle plaide également pour des campagnes de sensibilisation sur la protection des enfants et l’importance de signaler les comportements suspects.
Dans un contexte où la violence sape les fondements mêmes de la cohésion sociale, cette initiative de l’Association pour le bien-être et la solidarité pourrait bien marquer le début d’un sursaut collectif. Les habitants de la banlieue, soutenus par les organisations locales, sont déterminés à agir pour préserver leur futur, celui de leurs enfants et celui de leur communauté.
La marche annoncée s’annonce comme un moment clé pour cristalliser cette volonté de changement. Les regards se tournent désormais vers les autorités, invitées à traduire les revendications en actes concrets.
Mamadou Lamine FATY