Un drame glaçant a secoué le quartier de Malika, près du terminus, dans la nuit du 31 décembre 2024. Souadou Sow, une fillette âgée de 12 ans et élève en classe de CM2, a été retrouvée morte dans des circonstances troublantes dans la salle de bain d’une chambre appartenant à un voisin.
Le corps sans vie de la jeune fille a été découvert par la femme de ménage. Les vêtements de la victime ont été retrouvés sur le lit du principal suspect, identifié comme le fils du propriétaire de la maison. Selon des témoignages recueillis sur place, le présumé meurtrier aurait grandi dans le même quartier que la victime.
Le propriétaire de la maison était absent au moment des faits. Tout semble indiquer que le fils, occupant temporaire de la demeure, pourrait être impliqué dans ce meurtre tragique. Pris de panique, le suspect aurait tenté de fuir après le crime. Cependant, sa cavale a été de courte durée : il a été appréhendé dans la localité de Ndoukhourate Peul par les forces de sécurité.
Le corps de Souadou Sow a été transféré à la morgue de l’hôpital de Yeumbeul, en attendant son évaluation à l’hôpital Ibrahima Pouye (anciennement CTO de Grand Yoff) pour les besoins de l’autopsie. Cette étape est cruciale pour déterminer les circonstances exactes de la mort et confirmer les soupçons pesant sur le suspect.
Le drame a plongé tout le quartier de Malika dans une profonde stupeur. Les habitants, choqués par cette tragédie, s’interrogent sur les raisons d’un acte aussi odieux. La victime, décrite comme une élève studieuse et aimée de ses camarades, était inscrite dans une école de la localité.
Les autorités policières ont ouvert une enquête pour élucider les circonstances exactes de ce drame. Les premières informations laissent entendre que le suspect était proche du cercle familial de la victime, rendant l’affaire encore plus poignante.
La communauté attend désormais avec impatience les résultats de l’autopsie et le déroulement des procédures judiciaires, espérant que justice soit rendue pour la jeune Souadou Sow .
Ce meurtre tragique vient rappeler l’importance de la vigilance dans les communautés et pose la question de la sécurité des enfants dans les milieux familiaux et de voisinage. Les autorités sont appelées à renforcer la sensibilisation et à prendre des mesures pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.
Ce crime laisse une famille dévastée et un quartier endeuillé, avec l’espoir que la justice permettra d’apaiser, ne serait-ce que partiellement, la douleur de cette perte inestimable.
Par Mamadou Lamine FATY