«La logique des contingences et enjeux du Sénégal mérite un regroupement de toutes les forces démocratiques nonobstant les obédiences.»
C’est le Sénégal qui compte !
Pour revenir au sujet, il est important de faire le rappel suivant :
La formation politique socialiste a gouverné le pays de 1960 à 2000, avec deux présidents de la République du Sénégal, les deux premiers de notre petite mais riche histoire politique, à savoir feu Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf.
Ils étaient tous les deux issus du Parti Socialiste et en sont les grandes figures à côté d’autres.
À la survenue de la première alternance en 2000, et consacrant la victoire du PDS , feu Ousmane Tanor Dieng dirigea avec brio le PS sous la formule d’une opposition républicaine face à un pouvoir libéral boulimique des pontes et cadres socialistes.
La démarche républicaine de l’opposition socialiste consiste à sanctionner positivement ou négativement tous actes de gouvernance.
Depuis son rappel à Dieu en juillet 2019, Mme Aminata Mbengue Ndiaye jusque là présidente du mouvement national des femmes socialistes a hérité du poste de Secrétaire Général du PS qu’elle coordonne avec minutie.
C’est fort de cette démarche organisationnelle, méthodique que le PS a joué un rôle essentiel à la deuxième alternance qui consacrât l’avènement du Président Macky Sall en 2012.
C’est d’ailleurs une lapalissade que de confirmer que le PS fait partie des rares forces politiques ou bien la principale force de l’opposition qui a renié l’entrisme dans le gouvernement du pouvoir libéral sous Wade.
Feu Tanor, en leader éclairé, mit en selle le partenariat politique suivant avec le candidat Macky Sall arrivé second au premier tour de l’élection présidentielle de 2012 : gagner ensemble et gouverner ensemble.
Le PS est un parti de gauche, membre de l’Internationale socialiste. Pour rappel.
Le PS se présente comme « l’organisation des ouvriers, paysans et autres travailleurs, intellectuels et manuels du Sénégal, sans distinction d’ethnie, de religion, d’origine, de sexe ni d’âge ».
Opposé à toute forme d’oppression de classe et de caste, par la conquête du pouvoir politique, la socialisation des moyens de production et d’échange, il prône l’instauration d’une société communautaire et d’une véritable démocratie au service du peuple.
Tout en se réclamant de la méthode socialiste, il entend bien « intégrer dans le socialisme, les valeurs culturelles de l’Afrique noire, en général, du Sénégal en particulier. »
Source Wikipedia
Le PS tient régulièrement ses rencontres militantes dans les différentes instances: SEN, BP, Congrès…
Les différents mouvements du Parti socialiste sont :
* le Mouvement national des Jeunesses socialistes ;
* le Mouvement des jeunes socialistes du Sénégal en Europe ;
* le Mouvement des élèves et étudiants socialistes ;
* le Mouvement des femmes socialistes.
Pour les militants et même les sympathisants, toutes les réunions statutaires sont sanctionnées par des procès verbaux adoptés disponibles dans les archives du parti.
À travers ce rappel diachronique ou chronologique, il transparaît le positionnement historique du PS qui est un patrimoine national : 40 ans de régime représente un cycle où des générations interagissent.
Chaque sénégalais(e) à une partie de son existence marquée par la vie militante du PS.
En d’autres termes le PS demeure le legs du BDS, de L’UPS, organisations historiques qui ont marqué les grandes luttes sociales et syndicales post indépendance.
C’est d’ailleurs à cause de cette historicité que beaucoup de sénégalais s’intéressent à l’actualité du PS.
Parfois les critiques positives ou négatives jaillissent sur notre compagnonnage avec BBY.
Ces critiques portées souvent par des citoyens loin des instances de bases ou empêtrés dans une dissidence innommable.
Les questions foisonnent.
Par exemple :
-Pourquoi le PS n’a pas présenté de candidat à la présidentielle de 2024 ?
-Pourquoi le PS demeure dans la coalition BBY malgré une posture boulimique de l’APR ?
Des questions somme toutes légitimes mais appréhendées largement dans les instances de base militantes.
Comme énoncé plus haut et subséquemment aux contingences et enjeux du moment, la marche de l’humanité est dorénavant menée par les grands ensembles, mouvements ou coalition.
Aucune structure politique, associative ou entité simple ne peut avoir la prétention de conquérir le pouvoir et gouverner seul.
Pourquoi le PS devrait-il quitter une coalition dans laquelle il jouit de la qualité de membre fondateur ?
Ensuite sur l’éventualité que le Président Macky Sall serait candidat à sa propre succession pour la présidentielle de 2024 dont il a renoncé de manière personnelle et volontariste, est-il possible en 8 mois de quitter la coalition avec le bilan dont le PS est membre et comptable à part entière et de présenter un candidat sérieux ? Question de bon sens et de parallélisme des formes.
Compte non tenu des envolées solitaires et des usurpateurs de la marque de fabrique socialiste.
Parfois beaucoup de détracteurs rentiers de la division des socialistes s’engouffrent dans ce débat juste pour diviser.
Toutefois, c’est peine perdue.
Le PS reste fort , structuré et travaille pour les générations de militants en son sein et le Sénégal dans sa diversité .
La grande question est qu’adviendra-t-il de la vision du parti pour les perspectives électorales futures ?
Qu’en est-il de la grande retrouvaille de la famille socialiste et de la gauche plurielle ?
Telles peuvent être les problématiques auxquelles le Parti Socialiste devrait trouver réponse !
Aujourd’hui la direction du parti adoubé par le bureau politique, le congrès, les 138 coordination les 14 unions régionales, tous les mouvements nationaux et internationaux alliés , a investi son candidat Amadou BA ce 16 décembre 2024 et compte battre le rappel des troupes pour son élection comme 5ieme Président au premier tour delà présidentielle de 2024.
Feu Ousmane Tanor Dieng disait «Sokhela dou amm rakkeu»
Banda DIOP
Militant socialiste