Ancien premier ministre et leader du mouvement « nouvelle responsabilité », Amadou Ba s’est exprimé sur les inondations qui continuent de faire des dégâts surtout à Matam. Dans un communiqué transmis, il a soutenu que : « Aujourd’hui, le constat est clair : les inondations sévissent dans des zones comme Touba, Bakel, Matam, Kaolack, affectant fortement les populations et emportant des vies humaines. Malgré les efforts déployés par l’État les années passées, qui avaient permis de limiter les impacts d’une pluviométrie pourtant abondante, la situation actuelle montre qu’il reste encore beaucoup à faire pour protéger nos concitoyens. (…) Ces efforts doivent non seulement être poursuivis, mais aussi renforcés pour mieux préparer le pays aux défis climatiques croissants », explique Amadou Ba.
Selon lui, dans ces moments critiques, l’unité nationale doit être notre plus grande force. « Nous devons répondre à cette situation avec courage, responsabilité et une solidarité inébranlable. Il est impensable que nos concitoyens, pris au piège des eaux, soient laissés à eux-mêmes. Face à l’ampleur des dégâts et aux souffrances qui en résultent, il est de notre devoir, à tous, de nous mobiliser pour venir en aide aux sinistrés, pour les accompagner dans cette épreuve avec compassion et détermination. Chaque geste compte, chaque solidarité, aussi petite soit-elle, a le pouvoir de redonner espoir à ceux qui ont tout perdu », dit-il.
Par ailleurs, il estime que l’Etat doit prendre des mesures urgentes et concrètes pour déployer des secours efficaces, mais ce travail ne saurait être mené seul. « Le plan ORSEC doit être activé immédiatement dans toutes les zones sinistrées. Il est indispensable de mobiliser des ressources supplémentaires pour soutenir les autorités locales et garantir que l’aide arrive rapidement à ceux qui en ont besoin. Cependant, l’urgence de l’heure ne doit pas faire oublier la nécessité de prévenir ces catastrophes à l’avenir. Le gouvernement doit continuer à investir dans des infrastructures modernes et résilientes, capables de mieux faire face aux phénomènes climatiques extrêmes. Cela inclut la construction d’ouvrages de drainage plus performants et le renforcement des systèmes d’assainissement dans les zones à risque. L’anticipation et la préparation sont les clés pour éviter que ces événements ne se reproduisent à une telle échelle », a également martelé Amadou Ba.
Cheikh Moussa SARR