L’armée israélienne (IDF) a mené dans la nuit de dimanche à lundi une série de frappes ciblées au cœur de la capitale iranienne, visant notamment le quartier général des forces paramilitaires Basij et le corps de sécurité interne Alborz, tous deux affiliés aux Gardiens de la Révolution islamique (IRGC).
Selon une source israélienne citée par The Jerusalem Post, des centaines de membres de l’IRGC auraient été tués dans ces frappes, qualifiées de « riposte directe » aux attaques massives de missiles iraniens ayant récemment visé le territoire israélien, notamment une infrastructure électrique stratégique dans le sud du pays.
Parmi les sites visés figurent le siège des Basij, une milice paramilitaire intégrée aux Gardiens de la Révolution et désignée organisation terroriste par les États-Unis, ainsi que la prison d’Evin, tristement célèbre pour y détenir des opposants politiques et des binationaux.
L’unité Alborz, chargée du maintien de l’ordre dans plusieurs villes de la région de Téhéran, a également été ciblée. L’armée israélienne affirme que plusieurs installations militaires et sécuritaires iraniennes ont été touchées au cours de cette vaste opération.
« Pour chaque tir dirigé contre le front intérieur israélien, le régime iranien paiera le prix fort. Les frappes se poursuivront avec une intensité totale », a déclaré le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, dans un communiqué publié lundi matin.
Téhéran confirme des pertes à Yazd
En réaction, la Garde révolutionnaire iranienne a reconnu la mort de dix de ses membres dans un autre bombardement israélien qui aurait visé la ville de Yazd, dans le centre du pays. Aucune confirmation indépendante du bilan n’a pour l’instant pu être obtenue.
Ces nouvelles escalades interviennent dans un contexte de fortes tensions régionales, sur fond de guerre ouverte entre Israël et l’Iran depuis l’attaque massive de missiles balistiques iraniens lancée le 13 juin dernier.
Emedia