Le secrétaire général des Nations unies est interdit d’entrée en Israël en raison de sa réaction à l’attaque iranienne sur l’État hébreu.
«Persona non grata». Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a été interdit d’entrée en Israël en raison de sa réaction après l’attaque iranienne contre Israël, survenue mardi 1er octobre soir. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a qualifié, ce mercredi 2 octobre, Antonio Guterres de «secrétaire général anti-israélien qui apporte son soutien aux terroristes, violeurs et assassins».
«L’escalade après escalade»
S’exprimant sur X après que l’Iran a tiré près de 200 missiles sur Israël, Antonio Guterres a condamné «l’élargissement du conflit au Moyen-Orient», en déplorant «l’escalade après escalade». «Cela doit cesser. Il nous faut absolument un cessez-le-feu», a-t-il ajouté, sans plus de précisions. Cette réaction n’a pas plu au ministre israélien des Affaires étrangères, reprochant au chef de l’ONU de ne pas avoir condamné nommément l’Iran pour son attaque massive. Indiquant qu’Antonio Guterres était désormais «persona non grata» en Israël, Israël Katz a ajouté : «Quiconque ne peut condamner sans équivoque l’attaque odieuse de l’Iran contre Israël ne mérite pas de fouler le sol israélien.»
Appels à la démission d’Antonio Guterres
Les relations notoirement difficiles entre Israël et les Nations unies ont sombré au plus bas depuis le 7 octobre, date de l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël, qui a déclenché la guerre en cours à Gaza. Les appels israéliens à la démission d’Antonio Guterres ont débuté très vite après le début de la guerre, lorsqu’il a souligné que l’attaque du Hamas ne s’était «pas produite dans le vide» et que «le peuple palestinien (avait) été soumis à 56 ans d’occupation étouffante». Et Antonio Guterres a appelé à plusieurs reprises à un cessez-le-feu pour mettre fin aux combats à Gaza et au Liban, où Israël est en pleine escalade militaire contre le Hezbollah depuis quelques semaines.
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