À quelques mois de l’élection présidentielle, le candidat du parti démocratique sénégalais n’a toujours pas foulé le sol sénégalais. Pourtant, indique Lamine Ba, Sg adjoint chargé des cadres du PDS, leur candidat c’est Karim Wade et ils travaillent avec lui pour changer la donne du Sénégal. « Je ne crois pas qu’il y ait un candidat ou une candidature plus crédible que celle de Karim Wade. Il est victime du système. Il a été contraint de vivre au Qatar. Nous nous sommes battus sur la base des moyens républicains et ça nous a même valu notre non-participation à l’élection présidentielle de 2019. Nous avons continué et Macky Sall et son gouvernement ont compris qu’il fallait discuter et c’est ce qui nous a valu la participation du PDS au dernier dialogue national. Aujourd’hui, il n’y a plus de contrainte et nous prenons la situation avec philosophie. Nous nous focalisons sur ce que nous voulons proposer aux sénégalais et ce que nous sommes à même de réaliser une fois que la confiance des sénégalais nous sera accordée ».
Invité de l’émission Jury du Dimanche, il a saisi l’occasion pour répondre à ceux qui disent que Karim Wade est un candidat fantoche. « Que les gens disent candidat fantoche ou candidat WhatsApp, c’est leur liberté, mais nous au PDS nous travaillons en étroite collaboration et nous faisons focus sur notre projet. Maintenant, ce que les gens doivent comprendre c’est que Karim Wade a un avantage que les autres n’ont pas. Son avantage c’est que sa candidature repose sur l’unicité et l’homogénéité d’un parti politique, d’un appareil conquérant qui est le PDS.
Karim Wade sera là. Maintenant quand est-ce qu’il sera là, ça peut être un peu très problématique », a-t-il dit. Avant d’enchaîner : « les sénégalais sont impatients qu’il rentre parce qu’il y’a dans leur subconscience une sorte d’espoir, d’espérance en lui. Les sénégalais souffrent. Les sénégalais connaissent toutes sortes de problèmes. Les sénégalais ont un dégoût par rapport aux allures que la politique a prises. Maintenant il n’est pas là, le parti se donne les moyens pour qu’il rentre. Il a pris pleine conscience que son retour est une responsabilité, une question d’honneur. Parce qu’il y’a des sénégalais qui l’attendent. Je précise qu’en ce moment, on ne raisonne pas en termes de plan B ».