Ça pourrait être une nouvelle mort dans des circonstances énigmatiques. Parce que la version du ministre de l’Intérieur sur la mort d’un motocycliste a été remise en cause par un proche de la victime. Antoine Diome affirme, dans un communiqué, que l’homme «tentait d’éviter un dispositif de contrôle de la Gendarmerie nationale, ce qui a malheureusement conduit à la perte de contrôle du scooter, qui a heurté une murette située aux abords de la chaussée». Une version totalement fausse, selon Abdoulaye Sow, l’ami du défunt qui dit avoir été témoin de l’accident.
D’après Kinkelibaainfo qui a été repris par PressAfrik, celui-ci, trouvé au domicile du défunt à Guédiawaye, au quartier Assane, a fait savoir que les faits se sont déroulés mercredi vers les coups de 17 heures à Yarakh Bountou Magazine. La victime Serigne Saliou Mbacké Touré, vendeur de pièces détachées au Crédit foncier était en compagnie de son cousin à la recherche d’un moteur. «J’étais derrière eux. À Yarakh nous avons demandé à des usagers s’il y avait un check-point. Ils nous ont répondu par la négation. Alors, mon ami a continué son chemin. Un instant après, il a reçu une pierre sur la bouche venant des forces de l’ordre. Au moment où il tentait d’esquiver la pierre des gendarmes ont tiré la corde sur lui. Il est tombé à terre», narre Abdoulaye Sow. Qui accuse les gendarmes et se dit prêt à témoigner.