“La saison juin-juillet-août 2023″, qui correspond à l’été dans l’hémisphère Nord, où vit la grande majorité de la population mondiale, « a été de loin la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, avec une température moyenne mondiale de 16,77 °C”, a annoncé Copernicus.
Et « compte tenu de la chaleur excessive à la surface des océans, il est probable que 2023 sera l’année la plus chaude (…) que l’humanité ait connue », a déclaré à l’AFP Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus. D’où l’alerte du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, António Guterres dans un communiqué rendu public ce 6 septembre : “L’effondrement climatique a commencé.”
Il ajoute : “Notre climat implose plus vite que nous ne pouvons y faire face, avec des phénomènes météorologiques extrêmes qui frappent tous les coins de la planète.” Avant de rappeler que « les scientifiques ont depuis longtemps mis en garde contre les conséquences de notre dépendance aux combustibles fossiles ».