L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) et l’Association GSMA organisent un atelier sur le spectre orienté sur le thème : “Connecter plus de personnes via de meilleurs services mobiles : Licences de spectre, technologies, exigences, couverture et feuilles de route”. S’exprimant à cette occasion, le directeur général de l’ARTP, parlant du thème, renseigne qu’il est d’autant plus pertinent qu’il cadre bien avec le contexte actuel où les réseaux de télécommunications constituent aujourd’hui un support incontournable pour les services, au bénéfice des utilisateurs.
Toutefois, il relève que la connectivité fait face à certains obstacles comme l’accès ; l’accessibilité du point de vue financier ; la sureté et sécurité dans un contexte de cybercriminalité ; la pertinence des contenus ou des services et leur adaptations aux besoins rééls surtout en Afrique.
C’est d’ailleurs l’importance de cet atelier au cours duquel la GSMA va partager avec l’assistance les obstacles qu’on rencontre en Afrique pour la couverture qui, à son tour, est fortement tributaire d’un déficit dans le déploiement des infrastructures.
Dans son discours, Abdou Karim Sall, indique que cet atelier vient à son heure car coïncidant avec deux événements majeurs dans notre pays. Le premier événement concerne l’attribution aux opérateurs mobiles, ce vendredi 14 juillet 2023, des fréquences 5G dédiées au déploiement des réseaux et technologies de cinquième génération. « Un appel à candidatures a été lancé et le vendredi nous allons procéder au dépouillement. Donc dans les jours à venir, nous allons procéder à l’attribution des licences pour ceux-là dont la proposition a été acceptée », a-t-il informé.
Le second évènement consiste en la mise en place du Projet d’itinérance nationale ou Roaming National. « Ces deux projets réunis permettront à terme, d’assurer une couverture étendue et fiable même dans les régions éloignées. Il va aussi faciliter l’accès aux services de communications électroniques essentiels et innovants et favoriser le développement socio-économique. Pour finir, il a souligné que cet atelier permettra aux acteurs institutionnels, publics et privés de communier et d’échanger davantage sur les évènements rappelés plus haut, dans un esprit constructif et collaboratif pour le plus grand bien du Sénégal. Les conclusions et recommandations seront vivement attendues et, selon le DG, elles feront l’objet d’un traitement avec soin et beaucoup d’intérêt.