Abdou Karim Fofana, porte-parole du Gouvernement sur la dissolution du parti Pastef de Ousmane Sonko.
« La dissolution d’un parti n’est pas liée à un procès. C’est une autorisation administrative. C’est d’abord un régime de déclaration. Vous avez des obligations. Et si vous ne les respectées pas, l’autorité administrative a le droit de vous retirer cette autorisation. En l’espèce, depuis 2021, on a assisté à une promotion de la violence, qui n’a jamais existé au Sénégal. D’ailleurs, il faut le noter, en deux ans, entre 2021 et 2023, les appels à l’insurrection du parti Pastef ont fait plus de morts que toute l’histoire politique du Sénégal. De 1960 à 2023, on a jamais eu autant de morts, autant de manifestations… Pastef n’a qu’un seul triptyque : c’est l’invective, la manipulation et la violence. L’ex-parti Pastef est le symbole de la division, mais aussi de la violence. Alors que le Sénégal, notre République, est le synonyme de la tolérance et de l’inclusion. Nous ne pouvons tolérer cela. C’est une question de responsabilité devant l’histoire ».