Le ministre de la Culture et du patrimoine historique rend un vibrant hommage à Charlie Ndiaye, membre fondateur de l’orchestre Baobab, décédé samedi dernier à l’âge de 75 ans. Dans un communiqué, Aliou Sow a salué la mémoire du musicien-bassiste de l’Orchestra Baobab. «Une basse s’est éteinte, un talent s’est évanoui. Ndiaye, dont la carrière musicale a brillé sur plusieurs décennies, a laissé une empreinte indélébile dans le cœur de la musique sénégalaise et internationale», a-t-il témoigné.
Selon lui, le défunt fut «une figure emblématique de l’Orchestra Baobab depuis sa restructuration en 1974, portant haut les couleurs de notre nation, faisant vibrer les cœurs et les âmes à travers le monde avec sa musique». Pour le ministre de la Culture, il était reconnu pour «sa discipline, sa sobriété et sa courtoisie, son sens de la solidarité et sa probité morale» et incarnait «l’excellence artistique et l’intégrité humaine». Par conséquent, conclut Aliou Sow, la perte de Charlie Ndiaye est «un coup dur pour la musique, un vide immense dans nos cœurs et un silence dans nos mélodies».
Originaire de Karabane, en Casamance, Charlie Ndiaye a rejoint le groupe en 1974. Il venait remplacer de temps à autre Cheikh Sidath Ly, le premier bassiste de l’orchestre qui prenait de l’âge. A noter que L’Orchestra Baobab fête depuis quelques semaines les cinquante ans de sa création, une célébration retardée d’ailleurs par le Covid-19.