Ismaïla Madior Fall sort de son silence. S’il estime que « la communication du porte-parole du Recteur de l’Ucad, le Pr Mbaye Thiam, a été éclairante sur la question », l’ancien ministre en a ajouté quelques précisions. Le constitutionnaliste souligne avoir « introduit une demande auprès du Recteur dont seul un début d’instruction provoque des cris d’orfraie de syndicalistes à qui il faut rappeler l’histoire intellectuelle et la vocation pluridisciplinaire de l’Ifan, mais aussi la vocation hospitalière de celui-ci qui a fait sa réputation». Il se veut clair : «Les syndicalistes du Sudes, qui ont écrit ce communiqué fustigeant ma démarche, sont ou ignorants des règles qui régissent le statut des enseignants chercheurs ou de mauvaise foi. Le Recteur ne peut pas et ne veut pas m’affecter proprio motu à l’Ifan. Il ne peut que soumettre ma demande aux instances délibérantes des deux institutions (Ifan et Fsjp) pour avis avant de prendre une décision y relative». En tout et pour tout, IMF estime que «c’est une profanation des traditions universitaires et de la décence de ruer dans les brancards et de crier sur la place publique un avis d’opposition qu’on peut sereinement donner dans les instances appropriées. Respectons les usages et la liberté académiques. Les règlements de comptes personnels n’ont pas droit de cité à l’Université».
Emedia.sn