Suite aux déclarations de la journaliste et Directrice de la chaîne 7TV, Maimouna Ndour Faye, qui a affirmé lors d’un point de presse tenu ce mercredi 22 janvier 2025 que son organe de presse aurait été « banni » d’un supposé marché de la DER/FJ, l’institution a réagi dans un communiqué, appelant à plus de rigueur et à des preuves tangibles pour étayer ces accusations.
La DER/FJ a rappelé son attachement à la liberté d’expression et au droit à l’information, mais insiste sur l’importance de baser toute allégation publique sur des faits précis et vérifiables. Selon elle, la rigueur professionnelle exige que toute déclaration issue d’investigations journalistiques soit documentée de manière solide.
L’institution a également précisé qu’elle entretient des relations transparentes avec tous les médias et acteurs de la presse. Certains d’entre eux, rappelle-t-elle, bénéficient d’ailleurs de financements dans le cadre de projets entrepreneuriaux. Concernant les programmes financés par des partenaires techniques et financiers, la DER/FJ souligne que les choix de contractualisation relèvent d’autres structures, et qu’elle n’intervient ni dans la sélection des supports médiatiques ni dans les modalités d’exécution des contrats.
En outre, la DER/FJ affirme n’avoir aucun pouvoir d’entraver le paiement des prestations, celles-ci étant rémunérées sur la base des services effectivement réalisés.
L’institution invite ainsi la Directrice de 7TV à produire des éléments probants pour étayer ses affirmations, insistant sur la nécessité de garantir une information fiable et objective au public. Elle souligne également l’importance de préserver la crédibilité des professionnels des médias, tout en protégeant sa propre réputation et celle de ses partenaires.
La DER/FJ assure rester disponible pour toute demande d’éclaircissement via ses canaux de communication habituels.