«J’avais deux fils, de 16 et 17 ans, l’un est décédé et l’autre a survécu. Je rends grâce à Dieu qui en a décidé ainsi. Celui qui est décédé était descendu de la pirogue mais a succombé dans le bateau qui les avait secourus. Je n’étais pas au courant de leur départ parce que moi-même j’ai des employés à qui j’ai acheté même pour certains un tracteur. Mais ils ont laissé le tracteur ici pour aller à l’aventure. Ils n’étaient pas des pécheurs, l’un était élève avant d’abandonner ses études. Quand j’ai su qu’ils sont partis, en tant que père de famille, j’étais déboussolé, j’avais le cœur lourd ce jour-là. Car je n’étais pas au courant, j’ai mal puisque que Mor est mon fils et il a survécu, mais l’autre m’a été confié par un ami. Je lui ai appris le métier avant d’acheter un tracteur pour lui. Hélas, ils avaient autre chose derrière la tête que moi-même j’ignorais. C’est plus que triste et douloureux, mais je m’en remets à Dieu».